Kabir, né à la fin du XIVe siècle, appartient à cette lignée de poètes mystiques iconoclastes qui, comme les prophètes, annoncent les grandes vérités intérieures et dénoncent l'hypocrisie ambiante. Sa pensée est affranchie de toute influence. Elle est celle que lui dicte son cœur. Elle seule et c’est tout. Qu’il ait été ou non guidé dans sa quête spirituelle, il ne fait aucun doute qu'il obtint, à un moment de sa vie, une révélation soudaine. Toute son œuvre, en effet, se réfère à une conversion, ou illumination intérieure, qu'il interprète comme une vision ou une expérience immédiate du Divin

« J'ai reconnu le Pur et je l'ai introduit dans mon âme,
Alors, j'ai accédé à l'Expérience. »

Ce livre offre un véritable ballon d’oxygène pour l’être humain qui cherche une issue au vide créé par le matérialisme et l’individualisme exacerbé. 

Comprendre l’origine et la marche de l’univers ; trouver le sens profond de notre vie et découvrir les causes de la souffrance qui nous accompagne tout au long de notre existence, autant de sujets qui sont abordés dans les trois Upanishads.

Cette ancienne sagesse hindoue datant de plusieurs siècles avant notre ère nous invite à un voyage au cœur des mystères de la vie.

Les commentaires éclairés de Shrî Aurobindo, qui a su créer au fil des années de nombreuses passerelles entre la culture orientale et la culture occidentale, nous accompagnent tout au long de ce livre à la découverte des textes sacrés de la sagesse universelle.

En racontant ce qu’il est, en nous expliquant ce qu’il cherche et ce qu’il croit, l’auteur, un astrophysicien vietnamien, nous emmène au cœur de la recherche scientifique fondamentale.

L’étude des lois qui régissent l’univers et de la nature des atomes qui constituent la matière, nous placent face à un Mystère. 

La science est confrontée aux notions d’incertitude, d’imprédictibilité, d’indécidabilité, à une part de chaos et d’indétermination qui permet à la nature de manifester de la créativité, de produire du nouveau, d’échapper à un déterminisme rigide et stérile.

Tout dans l’univers semble vouloir éveiller notre conscience à une autre dimension.

Les paroles vraies ne sont pas séduisantes.
Les beaux discours ne sont pas véridiques.
Le sage n’argumente pas.
Le discoureur est un charlatan.
L’intelligence n’est pas l’érudition.
Le savoir n’est pas la connaissance.
Le sage se garde d’amasser.
En se dévouant à autrui, il s’enrichit.
Après avoir tout donné, il possède davantage.
Le Tao est inépuisable.
Le sage agit sans rien attendre en retour.

Telles sont les dernières paroles du Tao-Te-King, qui forment aussi la conclusion du premier conte du livre. Et tous les autres récits, ordinaires ou extraordinaires, sages ou pas sages, sont de véritables puits de sagesse. 

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